Choisir une revue / un éditeur

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Difficile de se repérer dans le paysage des revues scientifiques tant cet écosystème est vaste. Toutes les revues ne se valent pas et elles ont leur propre fonctionnement. Dès lors, comment faire le meilleur choix pour publier son article ? Qu’est-ce qu’une bonne revue ?

Voici quelques critères pour comparer les caractéristiques et les spécificités des revues ou collections éditoriales :

  • adéquation de votre article ou ouvrage aux thématiques abordées :

    • Où sont publiés les articles de votre bibliographie sur les mêmes thèmes ?

    • Où publient les auteurs référents dans votre discipline ?

  • langue de publication : visée nationale ou internationale

  • adéquation de votre lectorat cible au profil des lecteurs et à la typologie des articles : recherche, synthèse pour la communauté scientifique au sens large ou spécifique à votre domaine, vulgarisation pour le grand public, les décideurs…

  • adéquation aux méthodologies favorisées par la revue

  • (bonne) réputation, notoriété et reconnaissance par les pairs :

    • modalités et durée d’évaluation
    • composition du comité de lecture
    • présence dans les listes de référence (JournalBase, critères CNU et HCERES)
  • ampleur / apport de vos travaux (chances de publication) par rapport au taux de soumission et à la notoriété de la revue

  • coût et le type de diffusion (open access, papier, internet payant)

  • les délais de publication annoncés

  • la conformité avec les exigences des financeurs > modalités et délai d’accès en OA. Revue éligible au plan S

  • facilité de diffusion en open access et politique relative aux droits d’auteur (contrats d’édition, politique sur Sherpa Romeo)

  • attribution de DOI

Titre de l'encadré
Qu’est-ce qu’un éditeur prédateur ? Comment les repérer ?
texte

Certaines revues et maisons d’éditions abusent du système « Gold Open Access » en faisant payer aux auteurs des APC non justifiés. Ce sont les revues/éditeurs « prédateurs ». Ils ne visent pas la diffusion et le partage de la science : seuls les profits importent, et ils font peu de cas de la qualité des contenus scientifiques. Ainsi, publier dans une revue prédatrice peut avoir des effets néfastes sur sa réputation de chercheur.

Ces revues/éditeurs prédateurs sont de plus en plus nombreux mais certains indices permettent de les repérer :

  • la revue / l’éditeur sollicite le chercheur de manière insistante
  • la revue n’est pas indexée dans le WOS ou Scopus alors qu’elle le prétend
  • la revue porte un nom identique à celui d’une ancienne revue ou un nom qui ne coïncide pas avec son aire géographique
  • le chercheur a des difficultés pour trouver le nom des membres du comité éditorial ou il constate que la composition de ce comité est identique avec celui d’autres revues
  • le processus de relecture par les pairs n’est pas clairement précisé ou le délai annoncé pour cette relecture vous paraît très court
  • le chercheur a des difficultés à trouver sur le net des informations sur le montant des APC